Vélo électrique et vélo électrique rapide, comment les différencier ?

Il est pratique, plus simple à conduire et plus cool que le vélo classique, devinez qui est-il ? La réponse est le vélo électrique. Cet engin est devenu en quelques années une véritable tendance et pas que.

Actuellement, le vélo électrique est décliné en plusieurs versions : il y a le vélo à assistance électrique et le vélo électrique rapide connu sous l’appellation de Speedbike ou Speedelec.

Dans cet article de Velobecane, nous allons nous pencher sur ces deux modèles de vélos. Nous verrons plus précisément les différences entre le vélo à assistance électrique et le modèle rapide.

Les points communs majeurs et les avantages  

Les différences entre le VAE et le Speedelec sont très nombreuses. Mais avant de les énumérer, n’est-il pas plus intéressant de se concentrer sur les points communs entre eux ?

Vélo à assistance électrique et vélo électrique rapide : les mots « vélo » et « électrique » apparaissent sur ces deux appellations. Donc, ce sont avant tout des vélos qui ont besoin d’être pédalés pour avancer.

A la différence des vélos classiques, le vélo électrique est doté d’une assistance électrique accompagnant le pédalage effectué par le cycliste. Un moteur vient seconder cette assistance dont l’alimentation est assurée par une batterie rechargeable.

Les avantages du vélo électrique  

Il y a surement de bonnes raisons pour lesquelles de nombreux cyclistes s’intéressent au vélo électrique.  Que ce soit le Speedelec ou le VAE standard, il s’agit d’une excellente alternative pour faire des exercices physiques au quotidien. Le pédalage assisté vous permet de parcourir de longues distances sans ressentir la moindre fatigue.

Puis, le vélo électrique est connu comme un engin écologique qui prend part à la protection de l’environnement. Se déplacer quotidiennement à  bord de ce vélo permet de réduire son empreinte carbone.

Côté prix, il est certes plus onéreux qu’un vélo classique, mais cela ne devrait pas pour autant vous faire reculer. En France, l’achat d’un vélo électrique est financé par des subventions offertes par l’état, les régions ou les communes. Cette aide permet de baisser le prix de l’engin souvent considéré comme trop cher.

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Vélo à assistance électrique, que dit la législation ?  

La première différence entre un vélo à assistance et un vélo électrique rapide se situe au niveau de la législation. Malgré leurs points communs, ces deux engins appartiennent à deux catégories différentes régies par des règlementations bien opposées.

Pour le vélo à assistance électrique ou Pedelec, il doit respecter la directive européenne 2002/24/CE du 18 mars 2002. Son assistance se déclenche lorsque le cycliste pédale. Puis, cette assistance s’arrête lorsque la vitesse atteint 25km/h. Il est mentionné dans cette directive que le vélo à assistance électrique est muni d’un moteur d’une puissance maximale de 250w.

Au cas où ce moteur offre une puissance plus élevée, alors le vélo électrique sort du cadre législatif du VAE. Il rejoint la catégorie des cyclomoteurs dont la puissance et la vitesse sont plus élevées.

Il faut noter que le VAE doit circuler sur les pistes cyclables. Il doit présenter la mention « conforme aux exigences de sécurité ».

Vélo électrique rapide, qu’est-ce que c’est ?  

La législation n’est pas le seul facteur qui différencie le vélo électrique et le vélo électrique rapide. Malgré son look similaire au VAE, le Speedelec admet une vitesse bien plus importante pouvant atteindre les 45km/h.

Cela signifie qu’il intègre la catégorie du cyclomoteur dont les règlementations et les normes de sécurité sont totalement opposées à celles du vélo à assistance électrique.

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Les règlementations propres au vélo électrique rapide  

Cette vitesse bien plus élevée peut pousser un cycliste à s’intéresser au vélo électrique rapide. En effet, pour être à l’heure au bureau et éviter les embouteillages, rouler à 45km/h en vélo parait plus intéressant que de se limiter à 25km/h.

Mais attention, lorsqu’on parle de vélo électrique rapide, la vitesse n’est pas le seul critère à prendre en compte. D’autres facteurs entrent en cause selon les règlementations en vigueur :

L’assurance  

L’assurance est obligatoire pour les engins inscrits en tant que cyclomoteurs. Elle prend en charge des frais en cas de dommages impliquant un tiers. En ce moment l’assurance du vélo électrique rapide est estimée entre 100 et 150 euros par an.

L’immatriculation  

Le Speedelec doit être un vélo assuré et immatriculé. La loi est claire et notifie qu’il ne doit pas rouler sans immatriculation. Le processus est simple : le vendeur vous fournit un certificat d’homologation puis vous complétez les formulaires Cerfa. Vous devez présenter d’autres documents que vous téléchargerez sur le site de votre préfecture.

 Pour le vélo électrique rapide provenant d’un autre pays européen, il faudra fournir un numéro d’identification et passer au centre des impôts pour percevoir un quitus fiscal de TVA.

Toutes ces opérations sont totalement gratuites. En cas de soucis, il faut demander de l’aide auprès du revendeur.

Sachez toutefois qu’un speedelec non immatriculé est passible d’une amende de 750 euros.

L’utilisation d’un permis  

Avant de passer à l’achat d’un speedelec, pensez à être titulaire d’un permis A, B, AM ou BSR (brevet de sécurité routière). Les policiers pourront faire une inspection inopinée et vous demander de présenter votre permis.

L’âge minimum admis  

Outre le permis, l’âge minimal pour circuler à bord d’un vélo électrique rapide est de 14 ans. Un jeune atteignant cet âge est capable d’avoir un meilleur contrôle de son engin, notamment s’il circule sur les routes urbaines.

Les pistes autorisées  

Comme tous les cyclomoteurs, le Speed bike ou Speedelec est interdit de rouler sur les pistes cyclables réservées au vélo classique ou au vélo à assistance électrique.  Il empruntera les mêmes voies que les motos et les voitures.

Le port d’équipements de sécurité obligatoire  

La législation française insiste sur l’utilisation des équipements de sécurité lorsqu’on roule à bord d’un vélo électrique rapide, notamment d’un casque homologué.

Pour le vélo à assistance électrique, le casque n’est obligatoire que pour les cyclistes moins de 12 ans. Les adultes peuvent ne pas en porter même s’il est vivement conseillé.

Qui s’intéresse au vélo à assistance électrique ?  

Le vélo à assistance électrique intéresse toutes les personnes désireuses de profiter d’un engin plus performant et innovant. Les cyclistes roulant quotidiennement à vélo classique sont les premiers adeptes. Remplacer son ancien vélo sans moteur par un vélo électrique est un cap important, notamment pour bénéficier d’un engin pratique qui  ne nécessite aucun effort de pédalage, puis pour mieux affronter les reliefs et les côtes sans se fatiguer.

A la deuxième place, nous retrouvons les vélotafeurs qui veulent faire du sport et en même temps réaliser des économies. Ce profil préfère laisser la voiture au garage et se mettre en selle pour être en forme. Pour les dépenses, c’est quasiment zéro euro puisque le vélo électrique fonctionne au pédalage et non au carburant.

Ensuite, on a les séniors qui ont pour objectif de maintenir leur forme et leur santé. Avec un vélo électrique, ils n’ont pas besoin de parcourir des centaines de kilomètres pendant une longue journée. 20 à 30 minutes de balade quotidienne à bord de ces deux-roues suffisent pour exercer le corps. Pas la peine de pousser la vitesse car le vélo se limite à 25km/h, une cadence bien appropriée à ce type de profil.

Et finalement, il y a les randonneurs et les amoureux des promenades en famille. Le vélo électrique permet de sortir des sentiers battus et découvrir des paysages magnifiques, le tout dans un rythme convenable et adapté aux adultes et aux enfants.

Et au vélo électrique rapide ?  

La rapidité et la vitesse du vélo électrique rapide intéressent des profils tout à fait irréguliers. En premier, il y a les groupes de cyclotouristes roulant à plus de 25km/h. Avec le Speedelec, tous les participants qu’importe leur âge ou  leur niveau peuvent rouler jusqu’à 45km/h. Le groupe conserve ainsi le même rythme permettant aux moins performants de rester avec le peloton.

On n’est pas étonné de voir que les adolescents sont aussi les principaux adeptes du Speedelec. Le fait qu’il peut rouler plus rapidement qu’un vélo classique et un VAE permet à ces profils de rejoindre en peu de temps les amis qui se trouvent à des distances lointaines. Puis, c’est une meilleure option pour pratiquer des exercices physiques et conserver ainsi une santé de fer.

Et pour terminer, on ne doit pas oublier de mentionner les cyclistes pressés ou voulant réaliser un gain de temps. La clé réside dans la vitesse car si vous optez pour un VAE, la vitesse est limitée à 25km/h, voire à 20km/h avec les feux et les arrêts fréquents en ville. Avec le Speedelec, on peut espérer rouler jusqu’à 42km/h en milieu urbain et à 45km/h précis en dehors de la ville. Même si le gain de temps est moins prononcé en ville, le vélo électrique rapide demeure le véhicule le plus approprié pour être vraiment à l’heure.

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Nos conseils pour rouler à vélo électrique rapide en ville  

Le Speedelec est un vélo adapté à la circulation en ville. C’est même l’engin idéal pour affronter les différentes artères urbaines souvent présentes dans les grandes métropoles de France.

Avec une vitesse oscillant entre 35km/h et 45km/h, on peut dire que le cycliste arrive à garder le même rythme que celui des voitures. Puis, il ne faut pas oublier que le conducteur du Speedelec doit rester sur les voies réservées aux voitures et non sur les pistes cyclables.

Le plus important lorsque vous roulez à vélo électrique rapide en ville est de tenir compte de votre sécurité. Les voitures pourront être tentées de vous dépasser, ce qui vous incitera à serrer de trop pour éviter les accidents.

Le bon réflexe à avoir dans ce cas-là est de faire usage de votre rétroviseur afin d’avoir un aperçu de ce qui se passe derrière vous, notamment les éventuels dépassements ou l’étroitesse de la voie par exemple. Ce coup d’œil vous permettra de déterminer le réflexe à prendre, comme ralentir, accélérer, freiner ou même s’arrêter en cas de besoin.

Tout va dépendre du trafic et de la nature des voies à suivre. Ce qui est sûr c’est que le déplacement en ville sera un peu difficile. Il faut de l’entrainement, de la modération et beaucoup de prudence. Si vous empruntez le même chemin tous les jours, alors ce sera plus facile de vous adapter. Dans le cas contraire, il est conseillé de bien serrer pour empêcher les voitures pressées de vous frôler. L’idéal est toujours modérer votre pédalage, de suivre un rythme constant et de ne pas penser à accélérer trop fort que lorsque la voie est libre.

Usage du vélo électrique rapide dans le milieu extra-urbain  

Comme le vélo à assistance électrique, le vélo électrique rapide sillonne également les sentiers des milieux extra-urbains. Le gain de temps est ici 100% assuré car les feux de stop et les arrêts fréquents sont absents.

Toutefois, il ne faut pas négliger la sécurité surtout si vous roulez la nuit. Selon les règlementations, le port d’un gilet réfléchissant est indiqué, sans oublier l’usage des éclairages visibles de loin.

Le gilet est obligatoire que vous rouliez en ville ou à la campagne. Il parait peu élégant mais quand la visibilité est en baisse, il est le seul vêtement gage de votre sécurité.

Ensuite, il y a les éclairages à installer à l’avant, à l’arrière et autour des roues du vélo. Le faisceau minimal indiqué est de 40 lux. Les éclairages projetant 60 lux ne sont pas à écarter. Ainsi, il sera facile de vous repérer de très loin et de distinguer en même temps tout ce qui se passe autour de vous. En d’autres termes, rouler avec les bons équipements garantira votre sécurité jour et nuit.