Une famille ordinaire pour une aventure extraordinaire
5 à bord : l'histoire d'une famille ordinaire pour une aventure « extra-ordinaire »
En août 2018, Michel et moi-même Laurence, les parents de cette famille, avons pris une grande décision. Il est temps de profiter de nos enfants, Charlotte 7 ans, Rose, 4 ans et Marcel 18 mois.
L’arrivée du petit dernier en février 2018 et surtout son opération du cœur qui a suivi quelques semaines plus tard, ont remis un peu les pendules à l’heure. Nous avions envie de faire vivre à notre famille quelque chose d’hors du commun.
Cela fait quelques années, que notre vie professionnelle est bien chargée et elle l’a été jusqu’au moment du départ... beaucoup d’organisation, une gestion du quotidien assez lourde, un grand besoin des grands-parents pour s’occuper des enfants pendant nos absences, pas toujours facile de s’y retrouver.
Alors quoi de mieux qu’un grand voyage ?! Oui mais où, quand, comment ?
Où ? En Europe, raisonnable avec 3 enfants dont un de moins de deux ans.
Quand ? De juillet 2019 à l’été 2020.
Comment ? En camping-car, à ce moment là on y connaît strictement rien, mais c’est pas grave on apprendra.
On annonce, assez rapidement, la bonne nouvelle à nos enfants. Évidemment, un peu abstrait pour eux de comprendre ce qui va leur arriver. On crée notre page Facebook et Instagram « 5 à Bord ». Évidemment, ça suscite l’étonnement, la curiosité mais pour une fois sur les réseaux sociaux, beaucoup de bienveillance et d’encouragement. On se doute bien, qu’il y a aussi, ceux qui ne nous pensaient pas capables de le faire...
Assez rapidement, on veut que ce voyage marque un tournant dans notre vie, alors pour cela...une seule solution, on vend tout !! Donc un gros tri commence tout doucement, il va falloir vendre la majeure partie de nos affaires et dénoncer le bail de notre maison.
En parallèle, on commence les recherches de notre futur camping-car. Pas simple quand on a aucune connaissance en la matière. On se tourne vers des véhicules un peu anciens, en se disant qu’on le retapera... On tourne un peu en rond et puis un samedi, Michel va chez un vendeur spécialisé. C’est là que nous rencontrons Sébastien et Hélène, qui vont avec toute leur expérience nous aiguiller sur nos besoins. Une chose est à prendre en compte à ce moment-là, on ne l’achète pas pour partir deux semaines en vacances mais pour y vivre pendant une année. On trouvera, assez rapidement notre « Lulu », un Chausson Welcome 26 sur une base de Ford Transit, année 2009. Pas hyper sexy, mais dans notre cas le fonctionnel doit l’emporter sur l’esthétique. Le travail n’est pas pour autant terminé, il va falloir penser à rendre notre monture, la plus autonome possible, surtout en électricité. Et ça, ce sera le boulot de Michel. Il passera des nuits sur internet, YouTube à apprendre, à comprendre... On a donc rajouté un panneau solaire en plus de celui existant, mis en place une batterie lithium, qui se charge pendant que nous roulons, modifié les bouteilles de gaz pour y mettre des bouteilles de GPL, plus facile de s’en procurer partout en Europe. Nous avons aussi changé la sellerie qui était en tissu pour une matière beaucoup plus facile à nettoyer, avec des enfants, aujourd’hui on le sait c’était l’investissement le plus judicieux. Notre copine Sophie nous a refait des jolis rideaux, un peu plus modernes. Ce n’est pas nous qui avons fait toutes ces modifications mais l’équipe de Sébastien, chez Loisirs et Camping-cars. On se rend compte aujourd’hui, qu’on n’aurait jamais eu le temps ni les connaissances nécessaires pour retaper un ancien camping-car.
Pendant tout ce temps, pendant que «Lulu », se fait tout beau, il y a encore du pain sur la planche. Il faut vider notre maison...des heures de tri, des centaines d’annonces de ventes d’objets, d’habits etc...Le 1er juillet, on fermera définitivement la porte de notre maison, enfin vide...donc oui, nos biens matériels sont aujourd’hui entreposés dans un box de 3 m3 et dans notre camping-car... « Less is more »
Il faut aussi que nous traquions un peu notre futur parcours. Pas trop, on ne veut pas de contrainte de temps ni d’impératifs, mais des grandes lignes doivent tout de même être établies. On décide de commencer par la Grande-Bretagne, pour ne pas trop souffrir des chaleurs estivales. L’histoire nous apprendra qu’en effet, nous n’avons pas senti la canicule passée mais surtout que la pluie nous a fait quitter l’Écosse prématurément.
À ce moment-là, il nous reste une dernière étape et non des moindres, finir d’organiser et de mettre en place les dernières consignes, pour que nos collaborateurs puissent travailler sereinement pendant notre absence.
Une fois tout cela fait, le 16 juillet c’est le grand départ, le coup de clé qui marque le début de l’aventure.
Même si on se sent plus que prêts, on n’a pas envie de se jeter directement à corps perdu vers l’inconnu. Allons-y doucement, nous rejoignons nos amis Hervé et Julie avec qui nous passerons quelques jours au camping d’Annecy.
Le 26 juillet, nous embarquons sur le ferry pour rejoindre l’Angleterre, pays que l’on traversera du sud vers le nord, en faisant un crochet par le pays de Galles. Puis, l’Ecosse, qui nous fera vivre différentes émotions, une panne, une immobilisation de 4 jours, puis l’émerveillement devant la beauté des paysages, mais aussi la frustration de voir beaucoup trop souvent la pluie tomber, des routes difficiles à empreinter avec nos 7 mètres de long et puis se dire que notre liberté c’est aussi de quitter un endroit, un pays où l’on ne se sent pas bien... Après ce départ un peu précipité, nous rejoignons l’Irlande du Nord, où nous resterons 1 mois. On a adoré ce pays, nous avons suivi tout d’abord la Coastal Way puis la Wild Atlantic Way, longue de 2500 km. Incroyable Irlande, des plages à perte de vue, sable fin, eau transparente, on ne s’attendait pas du tout à voir ça et puis évidemment une nature verdoyante. C’est dans ce pays qu’on fera notre première vraie rencontre avec d’autres voyageurs. Elodie et Laurent, qui sont devenus nos amis, naturellement et simplement. On passera quelques jours chez eux, lors de notre retour en France.
Fin septembre, nous rejoignons la France, pour un mois. On enchaînera les retrouvailles avec nos amis, notre famille, des moments importants pour nous, mais aussi pour les enfants, ils retrouvent à ce moment-là des repères.
Puis nous avons commencé la découverte de l’Espagne par le nord, actuellement nous sommes au Portugal...on rentre dans la période hivernale, nous sommes entrain de repenser la suite de notre voyage, en essayant de trouver le meilleur compromis pour essayer de passer un hiver plutôt doux...
Avec 4 mois de recul, on se rend compte qu’on a jamais manqué de rien en tout cas matériellement parlant. Cela fait réfléchir, on a beaucoup moins de choses et pourtant la vie suit son cours sans aucun problème...chaque jour à son lot de surprises souvent très bonnes, de temps en temps un peu moins, mais c’est le jeu.
Un jour, on se lève pour un cours de surf, le lendemain on ramasse des moules et on les cuisine pour le déjeuner, on goûte à pleins de nouvelles choses pour nous qui sommes gourmands, c’est très souvent la régalade. Nous avons fréquenté les campings quelques fois au cours du premier mois mais depuis on arrive à trouver tout ce qu’il nous faut dans des aires de service. Ce qui nous donne plus de liberté pour trouver des endroits gratuits souvent au cœur de la nature. Nous utilisons quotidiennement l’appplication Park4night.
Mais alors pourquoi vous raconter tout ça, ici, sur le blog de Vélobecane ?
Parce qu’avec un camping-car de 7m de long et 3m10 de haut, on n’a pas accès partout... alors il a fallu s’équiper de vélos électriques. Des mois durant, on a épluché internet, les magasins spécialisés... il nous fallait de l’électrique car nous attachons une remorque à l’un des vélos pour nos plus jeunes enfants. Il fallait quelque chose de solide et assez tout terrain, pour passer de la plage, au désert, au bitume, à la forêt...et un jour pas très longtemps avant notre départ, on tombe sur le site Vélobecane. Nous trouvons un revendeur, à quelques kilomètres de chez nous et 30 min plus tard, les vélos sont pliés dans la voiture, en route pour l’aventure... On est tombés sous le charme, un bon rapport qualité/prix, des couleurs funky, on adore et la touche made in France qu’on apprécie tout autant. On se fait remarquer un peu partout quand on est sur nos vélos électriques, les gens s’arrêtent, posent des questions, entre le look des vélos et la remorque (qui apparemment est très peu connue et utilisée dans plusieurs pays européens), on est vite l’attraction du coin...
Si vous voulez nous suivre plus en détails, rendez-vous sur notre page Facebook « 5 à Bord » et sur Instagram « 5abord »...
À très bientôt pour la suite de l’aventure !!!
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