Stop à la crevaison : les bonnes pratiques qui vous sauveront !

« J'ai crevé ma roue !». Une phrase que nous avons tous dit un jour ou l'autre... Il faut bien entendu faire la distinction entre la chambre à air et le pneu, tous deux éléments de la fameuse roue qui nous fait défaut. En plus, une crevaison n'arrive jamais au bon moment, à croire qu'un chat noir monté sur roulette nous poursuit le long de notre trajet.

Mais alors quoi faire pour éviter ce souci qui nous mets à chaque fois dans tous nos états et nous fait généralement perdre beaucoup de temps. Nous allons revenir le long de cet article sur plusieurs bonnes pratiques et attentions régulières à mettre en place pour rouler en toute confiance.

  1. Vous roulez régulièrement avec votre vae, votre pneu doit devenir votre meilleur ami

    Tout d'abord, enfonçons une porte ouverte. Oui, un pneu ça s'entretient, ça se change. On n'y pense que rarement mais comme ceux d'une voiture, un pneu de vélo électrique s'use et se détériore au fil de vos parcours ce qui entraîne souvent la crevaison. Il faut donc les nettoyer régulièrement pour enlever les potentielles particules amassées sur la route qui viennent se loger dans la roue et parfois pénètrent la chambre à air. Rappelez vous, l'entretien est la première cause de crevaison !

    Un vélo est souvent entreposé dans une cour, contre un mur, dans la rue, une cave ou un garage et est donc soumis à de nombreuses contraintes comme le climat, l'espace. En effet, l'humidité et sa vieillesse joue sur la fragilité de ses composants. Un pneu ayant passé l'hiver dehors devient de plus en plus lisse et laissera facilement passé un morceau de verre ou un gros gravier lorsque vous roulez. Il est logique également que si le pneu en lui même est fragile, votre chambre à air le sera aussi et sera responsable de nombreuses crevaisons.

2. Le fond de jante, kesako ?

Le fond de jante est l’élément que tout bon cycliste doit utiliser pour protéger les chambres à air de son vélo. En effet, cela permet de recouvrir entièrement le fond de la jante. Et donc aussi les trous des rayons de la roue. Cet élément est indispensable pour préserver vos chambres à air de tous les dommages mécaniques. Des dommages qui peuvent être causés par les têtes de rayon, les arrêtes métalliques ou encore le perçage de la jante.

Les fonds de jante sont disponibles en plusieurs tailles pour s’adapter à tous les diamètres de roue existants, ainsi qu’à toutes les largeurs de jante. Selon le type de vos jantes, il faut veiller à bien choisir votre fond de jante de manière à ce que la protection soit totale et ne puisse pas glisser. Pour cela, privilégiez un fond de jante large qui relie les deux bords de la jante. En effet, un fond trop petit ne recouvrirait pas complètement le fond de la jante et serait inefficace.

3. Contrôler la pression

Le contrôle des pressions des pneumatiques doit se faire avant chaque sortie. Voici quelques informations pour gonfler à bon escient.

Avant toute chose, l'élément à prendre en compte est le poids du cycliste. En effet plus votre poids est élevé plus vous devrez gonfler.

Une baisse de pression peut des pneus s'expliquer par différentes raisons :

  • La diffusion naturelle de l'air de gonflage à travers les composants du pneumatique.

  • Les variations de température ou changement d'altitude.

  • Les petites perforations qui, en tubeless, n'entraînent pas une mise à plat immédiate mais peuvent, à terme, provoquer des dommages irréversibles au pneumatique.

On distingue notamment trois utilisations d'un pneu pour le cycliste. Les sorties d'entraînement, la promenade et les courses.

Notre conseil : gonflez vos pneus dans la fourchette haute conseillée (visible sur votre pneu). Cela permet en outre un meilleur contrôle de votre vélo.

4. Adapter votre façon de rouler

« Bah quoi je roule… » Certes. Malgré tout, certaines habitudes cyclistes sont « crevaisontogènes ». Rouler sur le bas-côté, remonter les files, emprunter des pistes cyclables non entretenues (plus sécurisantes, il est vrai). Rien de sorcier à l’horizon : les bouts de verre présents sur le bitume sont simplement chassés par les voitures et échouent précisément à ces endroits. Ce qui semblait être un trajet gain de temps se révèle être un champ de mine.

5. Guetter la météo

Le temps. Voilà bien un truc contre lequel vous ne pouvez rien. Malgré tout, la pluie, en plus de mouiller, facilite la pénétration de notre fichu bout de verre — toujours lui — dans la gomme. Peu d’armes contre cela, si ce n’est de s’équiper d’un bon pneu anti-crevaison (on y vient).

En dernier recours, se procurer un trèfle à 4 feuilles…

Ca y est, vous avez suivi scrupuleusement les étapes 1 à 7. Malheureusement, vous n’êtes pas encore Gontran Bonheur. Aussi rageant que cela soit, crever 2 fois dans la semaine alors que bon, on n’a pas crevé pendant un an, est tout à fait possible. Chiant, donc, mais possible. Croyez-en votre serviteur :-)

Allez, bisous bisous et bonne route à tous avec Velobecane !

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