Les différents accessoires pour VAE
Les différents accessoires pour VAE
Le vélo électrique connait de plus en plus de succès. Très prisé pour sa performance et sa capacité à franchir toutes les pistes, il se différencie des vélos classiques par ses nombreux composants spécifiques.
En effet, pour devenir une bécane plus « technique », elle nécessite des accessoires particuliers qu’on ne trouve pas sur toutes les bicyclettes ordinaires.
Vous désirez vous lancer dans l’achat de votre premier vélo électrique, alors apprenez à travers cet article de Velobecane les multiples composants et accessoires qui lui sont propres.
Les catégories de composants et accessoires pour vélo électrique
La liste des composants pour vélo à assistance électrique est longue. Mais avec le développement des nouveaux prototypes, le cycliste peut trier et choisir les accessoires qu’il souhaite intégrer sur son vélo.
Pour vous aider à différencier les composants obligatoires des éléments facultatifs, nous avons décidé de les classer en 4 catégories bien distinctes :
- Les composants électroniques du VAE comme le moteur, la batterie, l’ordinateur de bord, le chargeur, le capteur de pédalage et le contrôleur.
- Les accessoires mécaniques du VAE tels que les chaines, les pneus, les manivelles et les plateaux.
- Les outils de protection et de sécurité du VAE composés d’éclairages, de sonnettes, de systèmes de repérage, des dispositifs antivol et des garde-boues.
- Les accessoires de transport et les nombreux produits d’entretien du VAE
Les accessoires électroniques d’un VAE
Les composants électroniques font partie des accessoires obligatoires pour un VAE. Ils garantissent la force, la puissance et la performance de la bécane sur tous les terrains. Ces éléments permettent également de distinguer ce type de vélo des modèles classiques et des cyclomoteurs.
La batterie est le premier composant électronique du vélo électrique. Plusieurs modèles sont présentés aux cyclistes mais la plus fiable est la batterie au lithium-ion. Cette technologie est très appréciée par les fabricants pour son autonomie large, sa grande capacité ainsi que son effet mémoire réduit à néant. Aujourd’hui, vous avez le choix entre les batteries externes et les batteries intégrées. La puissance la plus courante est située entre 250 et 600wh.
Après la batterie, le vélo électrique est pourvu d’un moteur dont l’emplacement se trouve soit sur le moyeu avant ou arrière, ou soit entre les pédales. Quelle que soit la marque choisie, la puissance de ce moteur est limitée à 25km/h ou à 45km/h pour certains prototypes.
C’est l’un des principaux composants d’un VAE. Console, ordinateur de bord ou panneau de commande, cet appareil est généralement placé sur le guidon. Il peut être très simple avec seulement quelques paramètres (changement de vitesse, niveau d’assistance et état de charge de la batterie, etc.) ou complexe avec des possibilités plus avancées : connexion Bluetooth, écran couleur, GPS, contrôle de vitesse, de distance, etc.
Le chargeur du VAE va de pair avec la batterie. Il doit être compatible avec la batterie installée sur le vélo afin qu’il puisse la recharger dans les meilleures conditions. Pour ceux qui sont obligés de parcourir de longues distances, il est toujours prudent de se munir d’une batterie de rechange ainsi que d’un second chargeur.
Le capteur de pédalage fait partie des éléments fondamentaux du vélo électrique. Comme son appellation l’indique, il sert avant tout à indiquer à l’unité de commande si le cycliste effectue un pédalage ou non, et donc s’il faut actionner le moteur ou non. Cet accessoire est aujourd’hui disponible en trois versions différentes : le capteur Universel, le capteur intégré et le capteur à roulements externes.
- Le contrôleur ou variateur
Le contrôleur est indissociable du capteur pédalier puisqu’il reçoit l’information venant de ce composant afin de réguler la puissance du moteur. Pour les connaisseurs, le contrôleur ou variateur est le cerveau du kit de motorisation du vélo électrique : il fait référence au boitier électronique de gestion du moteur.
Les accessoires mécaniques d’un VAE
Le VAE possède ses propres composants mécaniques. Dans les lignes suivantes, nous allons découvrir 4 d’entre eux : la chaine, les pneus, les manivelles et les plateaux.
- Les chaines
Il ne faut pas confondre les chaines pour vélo classique et les chaines pour vélo électrique. Celles du VAE sont plus solides et renforcées par des matériaux plus résistants. Si vous les comparez avec les chaines des bécanes ordinaires, elles sont reconnaissables par leur dénomination et leur logo. Les chaines pour VAE permettent aussi des modifications de vitesse plus précises et plus flexibles.
Parmi les composants mécaniques principaux, nous retrouvons les pneus, caractérisés par un poids plus lourd, une qualité plus robuste et une performance plus rapide. Les pneus pour VAE se distinguent surtout par leur conception innovante et technique permettant de rouler sur les pistes accidentées que sur les bitumes des routes urbaines.
En ce moment, le cycliste peut sélectionner entre les pneus adaptés aux sorties en ville et les pneus pour le VAE de sport. Le poids et la dimension diffèrent d’un modèle à un autre.
- Les manivelles et les plateaux
Les manivelles sont établies sur les plateaux du vélo à assistance électrique, et c’est là que se fixent les pédales. Ce système est conçu pour tourner avec le moteur. Pour la manivelle en particulier, le cycliste devra tenir compte de sa longueur et de son axe afin qu’elle soit compatible avec le jeu de pédalier. Pour ce dernier composant, il doit être choisi selon son cercle de boulonnage et le nombre de dents adaptées à la manivelle.
Les accessoires de sécurité et de protection d’un VAE
En dehors des composants électroniques et mécaniques, le VAE nécessite des accessoires de sécurité et de protection bien spécifiques. Où que vous rouliez : en ville, à la campagne ou tout près de chez vous, il est primordial de vous équiper des bons outils pour garantir votre sécurité et celle de votre vélo.
Les éclairages du vélo électrique sont placés à l’avant et à l’arrière. La batterie leur offre l’énergie nécessaire pour fonctionner et pour s’adapter à toutes les circonstances : augmentation de vitesse, luminosité optimale jour et nuit, variation d’intensité selon le freinage, etc. Outre les éclairages principaux, le vélo électrique doit être pourvu de catadioptres sur les rayons, et quelques systèmes de signalisation réfléchissants sur les roues et le cadre. Ces dispositifs fluorescents sont généralement appelés les bandes réfléchissantes. Elles servent à indiquer aux automobilistes la présence du cycliste sur la route.
Beaucoup de vélos électriques minimisent l’usage des sonnettes et des klaxons. Pourtant, la loi exige l’installation de ces accessoires pour garantir la sécurité des cyclistes et des piétons, aussi bien à la campagne que dans les grandes villes. En émettant un son spécifique, la sonnette permet au pilote du vélo d’avertir de sa présence, notamment lorsqu’il traverse la foule ou lorsqu’il s’engage dans un tournant ou un dépassement.
La majorité des klaxons pour vélo électrique sont pourvus d’une cosse métallique dans laquelle se trouve un dispositif battant qui s’actionne par la pression du doigt. Actuellement, des klaxons électroniques plus modernes sont également proposés aux cyclistes. Ils sont dotés de mécanismes variés permettant d’émettre des sonorités diversifiées.
Après les klaxons, l’utilisation d’un rétroviseur est d’une importance capitale lorsqu’on se déplace à vélo. Savez-vous que certains accidents surviennent à cause de l’absence de cet accessoire ? Les cyclistes n’ont pas le moyen de surveiller leurs arrières et les automobilistes leur foncent dessus quand ils surgissent de nulle part.
Il existe aujourd’hui un large choix de rétroviseurs adaptés à tous les vélos électriques, que ce soit un vélo de route, un vélo de sport ou un VTTAE pour cyclotourisme. Ces accessoires sont à la fois réglables, résistants et pratiques afin d’éviter les risques de collision avec la moto ou la voiture qui se trouve derrière vous.
Votre vélo électrique est enfin équipé d’accessoires de sécurité, alors vous devez vous lancer dans le choix de votre nouveau système antivol. Les modèles résistants sont les plus recommandés, à savoir les antivols U dotés d’une chaine, et les antivols pour les selles et les roues que vous commanderez spécialement chez votre magasin habituel. D’autres versions pliantes commencent à être prisées par les cyclistes. Vous pouvez les compléter par des identifications sous forme de stickers pour vélos électriques. L’association de deux ou trois systèmes est une option envisageable afin de gagner en sécurité et pour faire reculer les voleurs.
Dernière nouveauté à adopter : les antivols SRA homologués qui sont plus sûrs et plus résistants que les systèmes non homologués. Conçus initialement pour les motos et les scooters, ces dispositifs s’adressent aujourd’hui aux propriétaires de vélos électriques et aux assureurs.
- Le garde-boue
Presque tous les modèles de vélos électriques sont équipés de garde-boue établi autour de la roue avant ou de la roue arrière. Il est aujourd’hui très prisé pour protéger les vêtements des cyclistes des projections et des éclaboussures provoquées par les roues.
Les cyclistes pratiquant du vélotaf ne sont pas les seuls concernés par l’usage du garde-boue. Tous les usagers peuvent en tirer profit surtout pour éviter les projections de terre, de boue, de sable, d’eau ou de matières végétales. Cet accessoire peut être positionné sur le vélo durant toute l’année, et pas uniquement pendant les périodes de pluie comme certains le pensent. Avant de choisir le modèle, il est important de vérifier la taille des roues, des pneus et la présence des œillets sur le cadre. Les garde-boues disponibles sur le marché sont conçus majoritairement en plastique ou en métal.
Les outils de transport et les produits d’entretien d’un VAE
Contrairement au vélo classique, le vélo électrique est un équipement lourd qui nécessite un outil de transport fiable et des produits d’entretien bien particuliers.
En ce qui concerne l’entretien du vélo électrique, ce dernier exige des produits variés à choisir en fonction du composant à nettoyer ou à entretenir. En général, le cycliste utilise des outils standards comme l’éponge, le chiffon et l’eau savonneuse. Il les complète par des produits d’entretien spécifiques pour dégraisser, huiler et dégripper. Ensuite, il fait appel à des matières de lustrage pour avoir un vélo propre et tout brillant.
Il faut souligner que l’entretien et le nettoyage du vélo électrique concerne uniquement la structure et les accessoires mécaniques. Tous les composants électroniques doivent être retirés pour éviter leur altération par les produits chimiques. Pour le moteur et la batterie en particulier, le cycliste doit les emmener régulièrement chez un réparateur professionnel pour un contrôle et une vérification rapide.
- Les porte-vélos
Actuellement, le porte-vélo se décline en trois formes différentes : sur hayon, sur attelage et sur barres de toit. Chacun d’entre eux comporte des pièces de fixation standards comme le bras de fixation, les sangles à serrage, les boucles micro-clips réglables ainsi que les bandes de serrage en caoutchouc.
Pour le transport d’un seul vélo sur une petite voiture, il faut se renseigner auprès du fabricant pour connaitre le poids supporté par la rotule d’attelage. C’est ce qu’on appelle « le poids sur flèche maximal ».
Puisque le VAE est bien plus lourd qu’un vélo standard, le cycliste doit déterminer à l’avance le poids sur flèche maximal avant de sélectionner le porte-vélo conforme à la voiture. En général, le poids maximal d’un vélo électrique oscille entre 22 et 25 kg. Le porte-vélo idéal est donc celui qui peut supporter une charge supérieure à 30 kg.
Selon les législations en vigueur, la bécane transportée ne doit pas dépasser plus de 20cm aux deux côtés de la voiture. Quant au porte-vélo choisi, il doit être équipé d’une plaque d’immatriculation, de feux arrière et de feux de stops bien visibles et fonctionnels.
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