Guide Complet du Vélo Électrique : Types, Choix, Utilisation et Entretien

Vélobécane vous explique tout ce que vous avez besoin de savoir pour acquérir un VAE qui répond parfaitement à vos attentes, et sur la manière d’en prendre soin.

Les différents types de vélos électriques

Il existe plusieurs variétés de vélos électriques, prévus pour des pratiques différentes:

  • Vélo électrique de ville: comme son nom l’indique, le vélo électrique de ville est conçu pour un usage urbain. Il s’agit du modèle le plus fréquemment rencontré sur les pistes cyclables européennes, mais aussi du plus ancien. En effet, le vélo de ville électrique est le premier à avoir vu le jour, plusieurs années avant les VTT et VTC électriques! Idéal pour les débutants, il représente un moyen de transport parfait pour développer la mobilité verte. C’est pourquoi beaucoup de grandes métropoles et de régions proposent des aides financières pour l’achat d’un tel cycle. Souple et confortable, le vélo électrique de ville offre une assistance pratique et performante pour réaliser facilement ses petits trajets quotidiens.
  • VTT électrique: le VTT électrique est sûrement le plus puissant. À l’origine, le Vélo Tout-Terrain est prévu pour une utilisation sur des chemins et des routes en pleine nature, pas nécessairement sur du plat, par opposition aux vélos de ville. Il dispose, à cet effet, de composants spéciaux, comme des pneus plus épais et résistants, ainsi que d’un cadre plus solide. Les versions électriques conviennent parfaitement aux personnes réalisant des sorties occasionnelles, car elles offrent à chacun la possibilité d’atteindre les sommets les plus hauts, sans autant de difficultés qu’avec un équipement traditionnel. Ainsi, de nombreux adeptes optent pour l’assistance électrique afin de compenser une condition physique plus faible. Beaucoup de quinquagénaires et de sexagénaires expérimentés apprécient notamment de pouvoir continuer leur pratique en faisant moins d’efforts. D’autres choisissent ces vélos dans le but de dépasser leurs limites en allant toujours plus vite, toujours plus loin!
  • VTC électrique: le VTC, Vélo Tout-Chemin, électrique est une sorte de compromis entre les deux précédents produits. Ce vélo mixte possède de petites suspensions et des pneus polyvalents, qui garantissent une bonne tenue de route autant en milieu urbain que sur des chemins forestiers, par exemple. Une version électrique offre la possibilité de parcourir de plus longues distances, ce qui profite particulièrement aux cyclistes moins endurants.
  • Fatbike électrique: un fatbike électrique présente, comme son nom le laisse deviner, de très grosses roues, nettement plus souples que les équipements habituels. Ce type de cycle a vu le jour en Alaska et au Nouveau-Mexique, et permettait d’arpenter les routes très difficiles de ces régions. Aussi appelé vélo à grosses roues, il se conduit très facilement, et ce, peu importe l’état du terrain. Parfait pour la randonnée, le fatbike électrique garantit un excellent équilibre sur tous les styles de pistes et ne requiert que très peu d’entretien.
  • Vélo-cargo électrique: moins connu que les autres, le vélo-cargo électrique, parfois nommé cargobike électrique, est en réalité bien présent dans le milieu urbain. Il s’agit d’un vélo allongé particulièrement solide, disposant d’une caisse en bois, en plastique ou en métal. Celle-ci servait, à l’origine, à transporter des colis pour assurer des livraisons en ville, mais son usage est peu à peu détourné pour véhiculer du matériel en tout genre, et même vos enfants! De plus en plus de familles le choisissent afin de déposer ces derniers à l’école ou de faire les courses, pour limiter l’utilisation de la voiture dans les zones urbaines. Les vélos-cargos font partie des premiers à s’équiper d’une assistance électrique, pour pouvoir continuer à transporter des charges plus ou moins lourdes sans trop d’efforts sur de longues distances. Il en existe trois grandes catégories: les longtails, dotés d’un porte-bagages allongé et pouvant accueillir jusqu’à 3 personnes, les biporteurs, sur lesquels le porte-bagages se situe à l’avant, et les triporteurs, qui possèdent 3 roues. Plus stables, ces derniers offrent une expérience de conduite différente, mais relativement simple à appréhender.

Comment choisir le vélo électrique adapté à ses besoins?

Sélectionner un vélo électrique implique de réfléchir à son utilisation, d’identifier le genre de trajet et de route arpentés, mais aussi d’analyser ses caractéristiques techniques. Le choix du moteur, de la batterie et du type d’assistance exige une attention particulière.

Quel moteur pour un vélo électrique?

Tout d’abord, on conseille d’étudier le moteur du cycle, qui détermine la vitesse à laquelle le vélo électrique pourra rouler. Les normes françaises et européennes imposent une puissance maximale de 250W, qui permet d’atteindre 25 km/h. Les experts recommandent toutefois de ne pas sélectionner un moteur moins puissant, sous peine de devoir compenser le manque de performances en pédalant comme sur un modèle sans assistance.

Il faut aussi réfléchir à l’emplacement du moteur sur le vélo. En raison de son poids, cet appareil modifie l’équilibre du cycle et peut donc vite devenir gênant. De manière générale, on distingue les moteurs sur roues et les moteurs sur pédalier central. Les premiers sont fixés sur le moyeu de la roue arrière et restent les plus économiques. Ils usent moins la transmission que les modèles centraux, mais offrent un couple moteur inférieur. D’un autre côté, les moteurs centraux assurent plus de fluidité que les moteurs sur roues. Ils parviennent à des couples moteurs plus élevés, parfaits pour les côtes, mais sont également plus lourds et plus chers que les autres.

Zoom sur le choix de la batterie d’un vélo électrique

La batterie fait également partie des principaux éléments à analyser. Son poids, son emplacement, mais aussi son autonomie impactent inévitablement les performances du vélo. La plupart des modèles actuels fonctionnent selon la technologie lithium-ion et se rechargent en 3 à 7 heures.

La batterie doit également convenir à l’utilisation du vélo. Il faut alors se pencher sur deux caractéristiques: l’ampérage, qui renvoie à l’autonomie, et le voltage, qui correspond à la puissance. Pour des distances courtes, de moins de 25 kilomètres, un modèle de 8Ah peut tout à fait suffire. En revanche, pour des circuits plus longs, de 50 à 70 kilomètres, mieux vaut s’orienter vers une batterie de 10 Ah. Enfin, pour les randonnées de 80 kilomètres, une batterie avec un ampérage de 15 Ah est plus appropriée. Quant au voltage, une capacité de 24V suffit pour rouler sur du plat avec peu de dénivelés, tandis que, pour les randonnées sur des terrains moins réguliers, mieux vaut un modèle de 36 V.

La position de la batterie doit aussi être prise en compte, car elle modifie l’équilibre global du vélo. Les versions plus lourdes sont généralement fixées à l’arrière du cycle, tandis que les plus légères sont souvent installées sur le cadre. Sur un VTT électrique, la batterie est placée sous la selle pour limiter le risque de déséquilibre et de chutes.

Quel type d’assistance électrique choisir?

Après avoir défini le genre de batterie et de moteur adapté, un autre critère requiert votre attention: le type d’assistance fournie, liée au capteur qui communique directement avec le moteur. On en trouve deux principaux: les capteurs d’efforts et les capteurs rotatifs.

Un capteur d’effort analyse la pression exercée par le cycliste sur les pédales et délivre une assistance en conséquence. En d’autres termes, il observe la conduite pour fournir plus de puissance en cas de difficultés. Ces capteurs offrent l’avantage d’une grande maîtrise de la consommation d’énergie, car ils ne déclenchent le moteur que lorsqu’un besoin est détecté. Ils sont cependant beaucoup plus chers que les capteurs de rotation, plus fréquents.

La majorité des vélos électriques sont équipés de capteurs de rotation, qui actionnent le moteur dès que le cycliste commence à pédaler et l’éteignent quand il descend du cycle. Il s’agit du système le plus économique et le plus facile à entretenir, d’où son emploi largement plus répandu.

Conseils pour utiliser un vélo électrique au quotidien

Un vélo électrique procure des sensations nouvelles. De ce fait, sa conduite nécessite une étape de prise en main, plus ou moins longue selon l’équipement et le cycliste. Les professionnels conseillent avant tout d’essayer le matériel, pour s’assurer que la selle et le guidon conviennent à son futur utilisateur en termes de confort.

Prise en main du vélo électrique

Comme lorsqu’on apprend à conduire une voiture, on préconise de tester son premier vélo électrique dans un endroit plat sans trop de circulation, tel qu’un parking. Mieux vaut attendre un peu avant de tester les limites de l’appareil et démarrer tranquillement pour s’habituer au moteur. De manière générale, le vélo doit réagir avec douceur et ne jamais donner l’impression au cycliste qu’il n’a plus le contrôle dessus.

Au moment de monter sur le vélo, on conseille d’activer l’assistance électrique puis de rouler quelques minutes sans la solliciter. Au bout de quelques minutes, vous pouvez l’enclencher. La majorité des vélos électriques présentent plusieurs niveaux d’aide: un premier pour le démarrage et les terrains plats, un niveau intermédiaire pour les chemins plus difficiles où l’effort du cycliste et l’usage de la batterie se valent, et un troisième, où la batterie fonctionne à plein régime. Ce dernier niveau convient aux longues montées, aux dénivelés importants et en cas de forte charge ou de vent frontal. Ainsi, lors de la prise en main, autant commencer avec l’assistance la plus douce pour augmenter petit à petit sa puissance.

Règles de circulation et de prudence à respecter en ville

Au quotidien, une fois que vous vous êtes approprié votre vélo électrique, il convient tout de même de faire attention à plusieurs choses. Tout d’abord, un vélo électrique peut atteindre 25 km/h, tandis qu’un modèle sans assistance dépasse rarement les 15 km/h. La distance de freinage est donc nécessairement plus longue avec un vélo électrique, ce qui oblige à bien anticiper les arrêts et les feux.

Le port d’un casque est également vivement recommandé pour circuler en ville, même sur une piste cyclable avec un VAE. Les accidents de la route concernent tous les usagers, qui ne voient d’ailleurs pas forcément la différence entre vélo normal et électrique, ce qui conduit à de mauvaises estimations des temps de freinage et peut générer des accrochages.

De même, il est fortement conseillé de s’équiper d’accessoires de visibilité comme des réflecteurs et de prévoir des feux pour signaler sa présence en cas de faible luminosité.

Bonnes pratiques pour préserver l’autonomie de la batterie du vélo électrique

Pour effectuer des trajets réguliers en ville, il n’est pas forcément nécessaire d’utiliser l’assistance électrique à son maximum. Mieux vaut donc adopter de petits gestes qui permettent de prolonger son autonomie et sa durée de vie. La principale astuce consiste à anticiper. Plus la conduite est fluide, à vitesse constante, moins la batterie est sollicitée. À l’inverse, en cas de fréquentes accélérations ou de freinages brutaux, elle est mise à contribution de manière bien plus importante.

Dans le cas de trajets longs, de sorties à la journée, par exemple, il vaut mieux partir en ayant une idée précise de l’autonomie de la batterie, pour ajuster sa consommation. On préconise aussi de prévoir des pauses pour que l’appareil puisse se reposer un peu, tout comme le cycliste!

Entretien et maintenance d’un vélo électrique

Prendre soin de son VAE assure de prolonger sa durée de vie et de le garder le plus longtemps possible en parfait état de marche. Entretenir son vélo électrique implique avant tout de surveiller les éléments qui le composent.

La batterie demande une attention particulière. Elle ne nécessite pas d’entretien en tant que tel, mais, pour la préserver, on recommande de l’enlever du vélo si celui-ci reste au garage pendant plusieurs semaines sans servir. Dans ce cas, il suffit de la stocker dans un endroit sec et à l’abri de la lumière, à une température d’environ 20°. Si le mercure descend trop bas, elle peut se mettre en sécurité et, ainsi, perdre énormément de sa capacité d’autonomie. De manière générale, on déconseille d’utiliser la batterie en dessous de -10° et au-delà de 50°. D’ailleurs, au moment de ranger cet appareil, mieux vaut qu’il affiche un niveau de charge compris entre 30 et 60 %. Même s’il ne fonctionne pas, les experts recommandent aussi de le charger au moins une fois par mois, en se servant toujours du matériel fourni avec la batterie.

Ensuite, l’entretien et la maintenance du VAE ressemblent de près à celles d’un vélo normal. Après chaque sortie sportive, ou une ou deux fois par mois dans le cas d’un vélo électrique de ville, on préconise de:

  • Lubrifier la chaîne et les pignons pour une transmission fluide
  • Vérifier le serrage des roues, du guidon et de la potence
  • Contrôler la pression des pneus et leur niveau d’usure, pour prévenir le risque de crevaison.
  • Tester le fonctionnement des freins, pour s’assurer qu’ils garantissent une sécurité maximale

Enfin, pour un VAE impeccable, quelques opérations de nettoyage s’imposent de temps en temps. Lors des sorties en pleine nature, la terre et la poussière peuvent endommager les roues, la transmission ou le système de freinage. Dans un cadre urbain, des corps gras peuvent se déposer dessus. Ces zones peuvent ainsi être lavées à l’eau savonneuse, en prenant bien soin de ne surtout pas humidifier le moteur!

Les accessoires essentiels pour vélo électrique

Pour assurer sa sécurité sur la route, il est vivement recommandé de prévoir un casque de protection, obligatoire pour les enfants. La loi impose cependant d’autres dispositifs aux cyclistes:

  • La présence d’un avertisseur sonore,
  • Un éclairage avant et un arrière fonctionnel ainsi que des catadioptres,
  • Un gilet réfléchissant pour rouler hors agglomération.

Que vous rouliez sur un vélo électrique ou non, l’absence de ces équipements est verbalisable en cas de contrôle.

Contrairement aux idées reçues, les vélos électriques n’ont pas forcément besoin d’accessoires différents des autres. Ils offrent la même possibilité d’accrocher des sacoches et paniers, par exemple. Seule précaution à prendre : si la batterie est fixée à l’arrière, il faut vérifier s’il existe un espace suffisant au niveau du porte-bagages.

Parmi les accessoires indispensables, on trouve également les antivols. Dans la mesure où un VAE coûte entre 1500 € et 2500 €, il est primordial de le protéger lorsqu’il est stationné dans la rue. Les experts conseillent plutôt d’opter pour des modèles d’antivols en forme de U, réputés pour être les plus solides. Ces produits sont connus pour leur résistance, mais, inévitablement, plus les matériaux employés dans leur fabrication sont haut de gamme, plus le prix du dispositif augmente. Pour laisser son vélo dans un contexte urbain moyennement risqué à la journée, un cadenas de vélo pliant peut faire l’affaire, d’autant plus que ce système est plus pratique et moins lourd que l’antivol en U.

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment!

Laisse ton commentaire

Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre