Comment rouler à vélo électrique la nuit et en sécurité ?
Quelle que soit la raison qui peut pousser un cycliste à rouler à vélo électrique la nuit, il faut savoir qu’il reste un usager de la route les plus vulnérables. La sécurité doit donc être au cœur de ses préoccupations. Il doit redoubler de prudence en ayant les bons réflexes et en s’équipant des bons accessoires.
Privilégier la visibilité
Est-ce vrai que les cyclistes n’aiment pas trop les saisons hivernales et automnales ? Durant ces périodes, la nuit tombe tôt et a un impact sur la visibilité des cyclistes.
Lorsqu’on n’a pas trop le choix, on est quand même obligé de rouler la nuit peu importe la saison ou les circonstances qui se présentent.
La précaution majeure à prendre en compte est de toujours rester visible. C’est un réflexe vital et obligatoire pour éviter les accidents.
Mais comment faire ? Généralement, le cycliste doit équiper son vélo de plusieurs éclairages. Puis, le cycliste lui-même doit porter une attention particulière à sa tenue vestimentaire et l’état de son vélo.
Les éclairages obligatoires pour le vélo électrique
C’est le code de la route qui impose les éclairages obligatoires pour vélo électrique. Selon ce code, l’équipement doit posséder :
- Un feu avant non éblouissant de couleur jaune ou blanche.
- Un feu arrière nettement visible de couleur rouge
- Des catadioptres réfléchissants de couleur orange placés à l’avant, à l’arrière et sur les pédales.
Les éclairages facultatifs mais conseillés
Le cycliste peut compléter les éclairages additionnels. Parfois, il est très conseillé de s’en équiper afin de renforcer sa visibilité et sa sécurité.
- La tige écarteur de danger qui se présente sous forme d’éclairage réfléchissant à placer à la perpendiculaire de la roue ou sur le côté gauche à l’arrière du vélo.
- Le gilet fluo de haute visibilité destiné aux cyclistes pour être visibles par les autres usagers de la route.
Selon l’article 431-1-1 du code de la route, le port de ce gilet est fortement conseillé surtout lorsqu’on roule hors de l’agglomération. Le non-respect de cette loi pourrait couter jusqu’à 35€ d’amende forfaitaire.
Les différents modèles d’éclairages pour vélo électrique
Et pour mieux motiver les cyclistes à s’en procurer rapidement, les commerces présentent divers modèles adaptés à tous les besoins.
- Les éclairages par dynamo
Ils sont dotés d’un générateur à aimant fournissant l’électricité en fonction de la force de pédalage effectuée par le cycliste. Cette énergie alimente les feux avant et arrière du vélo qui s’éteignent lorsqu’il n’y a plus de pédalage.
- Les éclairages Leds
Très tendances actuellement, ces modèles d’éclairages sont alimentés par l’énergie solaire grâce à leur batterie. La source fait le plein d’énergie pendant la journée et se charge d’alimenter les feux du vélo lorsque la visibilité est en baisse.
- Les éclairages avec piles
Bien qu’ils n’offrent qu’une autonomie assez limitée, les éclairages fonctionnant par piles sont très simples d’usage et se fixent un peu partout sur le vélo. Sous la selle ou sur le porte-bagage par exemple. Ils sont disponibles en format fixe ou mobile.
- D’autres équipements réfléchissants utiles et sécuritaires
Le code de la route a surement imposé une liste définitive d’éclairages et d’équipements à haute visibilité. Mais si le cycliste veut assurer pleinement sa sécurité, il a tous les droits de rajouter d’autres accessoires accentuant sa visibilité.
Parmi les plus courants, on a par exemples le dossard fluorescent, les pince-pantalons réfléchissants et les stickers réfléchissants à coller sur les sacoches et le cadre du vélo.
A lire aussi : Quel âge faut-il avoir pour utiliser un vélo électrique ?
Porter les accessoires de sécurité adaptés et bien équiper son vélo
Outre les accessoires visibles et fluorescents, la sécurité d’un cycliste roulant à vélo électrique la nuit dépend également des équipements de sécurité portés par le cycliste ainsi que l’état du vélo lui-même.
- Le casque
Le casque est toujours évoqué lorsqu’on parle de sécurité à vélo. Bien qu’il ne soit pas obligatoire avec un vélo classique, le code de la route oblige les cyclistes à en porter s’ils roulent à vélo électrique.
- Les composants à examiner avant la sortie à vélo
Après avoir choisi le bon casque, le cycliste doit avoir le réflexe de vérifier minutieusement les composants du vélo pour éviter les problèmes en pleine sortie, tels que les freins, les pneus, la chaine, la selle, etc.
Les freins doivent être en bon état afin de garantir la sécurité du cycliste. Si vous roulez avec des freins peu fiables, il est certain que vous risquiez de provoquer un accident, surtout si vous parcourez des pentes arides. De plus, les freins font partie des composants du vélo que les autorités contrôlent assez souvent. S’ils ne sont pas en bon état, le cycliste devra alors payer une amende forfaitaire.
Pour les pneus, il faut s’assurer qu’ils soient bien gonflés avant de prendre le départ. Cette option vous permet de rouler en toute sécurité et pédaler le vélo confortablement. Des pneus mal gonflés vous réservent de mauvaises surprises comme la crevaison et la panne régulière.
Après les pneus, la chaine est un autre composant que le cycliste devra vérifier habituellement. Une chaine bien huilée est synonyme de confort et de praticité. Finis les petits clics qui vous obligent de baisser souvent le regard.
Et pour terminer, il y a la selle du vélo électrique qui doit être ajustée à la bonne hauteur. Il est préférable de faire l’ajustement dès le matin avant de partir. Ainsi, vous n’aurez plus à faire de réglage à chaque fois que vous vous apprêtez à monter sur votre vélo.
- Les composants fonctionnels pour renforcer votre sécurité
Rouler à vélo électrique la nuit n’est pas une partie de plaisir. Le cycliste doit s’équiper le mieux possible pour que le trajet soit sans danger. Dans ce cas, y a-t-il encore d’autres équipements qu’ils doivent utiliser pour garantir sa sécurité à 100% ?
Oui, qu’ils roulent en pleine ville ou en périphérie, les équipements comme le signal sonore ou klaxon, le rétroviseur et le porte-bagages sont indispensables.
Le signal sonore sous forme de clochette est un outil capital que tous vélos électriques doivent avoir. En effet, la visibilité n’est pas le seul moyen d’être repéré par les piétons et les automobilistes. Il est aussi nécessaire d’avertir sa présence par un outil émettant un son audible à plusieurs mètres de distance.
Ensuite, il y a le rétroviseur qui se trouve être très pratique en ville. Lorsque le cycliste prend un virage, il doit regarder le rétroviseur pour voir s’il y a une voiture derrière lui. Comme le code l’indique, ce geste doit être accompagné d’autres reflexes, comme tirer le bras pour annoncer son souhait de virer à gauche ou à droite surtout lorsque la circulation est dense.
Si le vélo n’est pas un modèle cargo doté d’une grosse caisse, s’équiper d’une sacoche ou d’un porte-bagage est vivement conseillé lorsqu’on roule la nuit. Cet accessoire vous permet de transporter aisément et en toute sécurité les marchandises et les affaires personnelles.
A lire aussi : Rouler en sécurité avec votre vélo électrique : Nos conseils de pro
Quelques conseils pour rouler en toute sécurité la nuit
De nombreux cyclistes avouent que rouler la nuit à vélo électrique est une vraie galère. Ce n’est pas faux, surtout lorsqu’on passe à l’heure d’hiver où le froid et la mauvaise luminosité sont au rendez-vous.
Mais d’après quelques expériences, il est toujours possible de garder un peu de joie même si la situation parait difficile. La seule condition est d’adopter les bons gestes, c’est-à-dire qu’il faut avantager la visibilité, bien se couvrir et s’assurer que le vélo soit en excellent état.
Bien se couvrir et rester au chaud
La nuit est indissociable du froid. Même en été, les cyclistes ressentent une certaine fraicheur qui risque de les rendre froids si la route est encore longue. La première astuce pour bien se protéger la nuit est donc de porter des accessoires qui vous tiendront chauds. Dans la liste, vous avez le bonnet chaud mais fin à glisser sous le casque, des gants épais et imperméables, et un tour de cou chaud. Concernant les vêtements, n’hésitez pas à enfiler le système à trois couches qui vous protège du froid et vous empêche de transpirer une fois à destination. La doudoune trop épaisse est ici à bannir mais optez plutôt pour un sous-vêtement thermique qui régule parfaitement la température du corps.
Se protéger des intempéries
Avec le froid, la pluie est un autre facteur qui décourage souvent les cyclistes lorsqu’ils roulent la nuit. Pour ceux qui sont obligés d’utiliser ce mode de déplacement durant les saisons de pluie, le port des accessoires de protection est obligatoire, à savoir la veste ou le poncho de pluie, le pantalon de pluie, les sur-chaussures étanches ainsi que les serre-pantalons imperméables. Ils existent en différentes tailles et pointures dans les magasins spécialisés. Certains sont parés de couleurs fluorescentes pour accentuer la visibilité du cycliste lorsque la luminosité est faible. Donc, plus la peine d’ajouter des stickers ou des bandes réfléchissants pour être vus par les usagers de la route.
Etre toujours prudent
La prudence est gage de sécurité maximale notamment lorsqu’on est contraint d’affronter les aléas extérieurs comme la neige, le froid, la pluie, etc. Le bon réflexe pour éviter de glisser ou de chuter est de rouler doucement et d’éviter de freiner de façon subite. La chaussée pourrait être humide voire glissante, dans ce cas, il faut engager un freinage à 50 mètres. Si le cycliste croise souvent des voitures ou des camions, il se doit de toujours garder une certaine distance et ne pas côtoyer les autres usagers de la route de près. Ce genre de proximité est souvent la source d’accidents graves sur les routes urbaines.
S’armer de courage et de détermination
Le courage et la détermination sont les nouvelles devises des cyclistes, en particulier lorsqu’ils sont obligés de rouler la nuit. En cas de pluie ou de neige, le courage est l’arme principale pour affronter les obstacles. En parallèle, il ne faut pas oublier les bons accessoires qui vous empêcheront de sentir le froid et le vent glacé. Puis, il faut penser au bonheur procuré par ce mode de déplacement à la fois économique, rapide, écologique et excellent pour la santé.
Ce moyen de transport est aussi très apprécié pour sa rapidité, surtout en ville. Grâce à lui, vous arrivez toujours à temps au boulot tout en évitant le stress engendré par les embouteillages et la circulation bouchée.
Et pour protéger l’environnement, il n’y a pas mieux que le vélo électrique. Il réduit l’émission de gaz à effet de serre dans l’environnement avec sa fonctionnalité sans carburant. Puis, il diminue la pollution sonore dans les grandes villes.
Pour finir, le vélo électrique se présente comme l’allié idéal pour faire du sport et garder la forme. La vitesse limitée à 25km/h est un atout majeur vous empêchant de rouler trop fort et de se fatiguer. De plus, ce type de vélo intègre une assistance qui va soutenir le pédalage. Il n’est donc pas question de pédaler de toutes ses forces pour avancer. Il suffit de pédaler doucement et trouver son propre rythme. Ce modèle de vélo s’adapte à tous les profils d’utilisateurs qu’ils soient jeunes ou âgés. Chacun peut de ce fait en profiter au maximum.
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