Anatomie d'un vélo électrique : notre dossier complet

Ces dernières années, on a constaté un réel emballement pour le vélo électrique. Il commence même à détrôner le vélo classique.

Si vous comparez ces deux modèles de vélos, vous remarquerez sûrement qu’ils partagent beaucoup de points communs, comme leur allure et leur format par exemple.

Mais bien qu’ils soient pareils, il y a toujours des éléments qui différencient l’un et l’autre. Pour le vélo électrique en particulier, il dispose de normes techniques et de nombreux composants qu’on ne retrouve pas chez le vélo classique.

Autre, il arbore une anatomie bien spécifique qui le différencie du vélo standard. Si vous prévoyez de vous investir dans un vélo électrique, dites-vous bien que l’anatomie est un facteur à prendre en compte avant de signer la facture.

Connaitre l’anatomie d’un vélo électrique est donc primordial pour éviter les erreurs pendant l’achat. Si le sujet vous intéresse, alors cet article de Velobecane est pour vous !

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Les composants principaux formant l’anatomie d’un vélo électrique

Il existe plusieurs types de vélos sur le marché. Si le vélo classique était au début un best-seller, le vélo électrique commence aujourd’hui à être très apprécié.

Pour les débutants, il est important de connaitre l’anatomie d’un vélo électrique avant de se mettre en selle, à proprement parler.

Le cadre

Le cadre est le premier élément constitutif de l’anatomie d’un vélo électrique. C’est le composant central sur lequel vont se fixer les composants électriques.

On peut parfaitement différencier les vélos électriques par leur cadre, notamment avec la géométrie bien spécifique et les matériaux de fabrication.

Aujourd’hui, la majorité des cadres sont en aluminium, en acier ou en fibre de carbone. Les avantages des cadres en aluminium sont leur légèreté et leur résistance. Le poids est nettement réduit sur tous les terrains.

Pour les cadres en acier et en fibre de carbone, ils offrent la même qualité de robustesse que les cadres en aluminium. Seulement, ils ne sont pas très nombreux que les cadres en aluminium.

A propos des géométries, les plus courantes sont soit le cadre haut équipant habituellement les vélos électriques pour hommes, le cadre bas prisé pour son confort, et le cadre trapèze ou cadre mixte, alliant les avantages du cadre haut et ceux du cadre bas.

Le moteur électrique

C’est un des composants majeurs du vélo électrique. Il a pour rôle de fournir la puissance nécessaire à son fonctionnement. En général, le moteur est composé de deux parties : une première partie qui assure le fonctionnement de l’assistance électronique, et une seconde partie qui reçoit les signaux envoyés par les systèmes électroniques et les capteurs.

Sur un vélo électrique, le moteur est situé sur trois parties différentes : le moteur avant ou dans la roue avant, le moteur central ou sur le pédalier, et le moteur arrière ou dans le moyeu de la roue arrière.

Notez que chaque emplacement du moteur définira le confort de conduite du cycliste. Il est capital de vérifier la place de ce moteur selon le type et l’usage du vélo électrique. Le moteur avant est idéal pour les VAE qui roulent sur les routes urbaines. Le moteur au pédalier appartient souvent aux vélos sportifs et puissants, et le moteur arrière offre une parfaite sensation de propulsion sur toutes les pistes.

La batterie ou la source d’énergie du VAE

La batterie fait partie intégrante de l’anatomie d’un vélo électrique. Pour les cyclistes experts, ils savent pertinemment que les batteries au lithium-ion sont les plus efficaces. Fini le temps où on était obligé d’utiliser des batteries au nickel et au plomb : lourdes, peu performantes et dangereuses.

Avec la technologie Lithium-ion, les vélos électriques profitent d’une meilleure autonomie, pouvant atteindre plus de 100 km. Les fabricants se concurrencent pour offrir des batteries les plus compactes et les plus performantes.

Outre le lithium-ion, d’autres technologies sont en cours de recherche. Elles vont être présentées très prochainement et équiperont les vélos électriques les plus modernes.

La fourche

Il ne faut pas confondre la fourche d’un vélo classique et celle d’un vélo électrique, même si sa fonction initiale est de supporter une charge maximale. Pour un vélo électrique, les types de fourches disponibles sont la fourche cintrée, la fourche droite et la fourche suspendue.

Il est très facile de distinguer les trois modèles grâce à leur format. La fourche cintrée se distingue par sa petite incurvation offrant un effet ressort et permettant de résister aux chocs. La fourche droite présente une géométrie à angle empêchant le vélo de vibrer et lui faisant profiter d’un meilleur dynamisme. Et pour la fourche suspendue, elle est adaptée aux pistes difficiles pour conférer plus d’équilibre au cycliste, pour avoir une bonne adhérence et pour mieux amortir les chocs.

Les roues

Plusieurs critères doivent être vérifiés lorsqu’on parle de roues du vélo électrique. Citons entre autres la tenue de route, la taille, la largeur et la circonférence qui déterminera le rendement.

En général, les roues d’un vélo électrique sont disponibles en 5 tailles différentes : 16’’, 20’’, 24’’, 26’’ et 28’’.

Les roues de 16 pouces ont pour avantages leur compacité, leur légèreté et leur réactivité. Elles sont souvent associées aux vélos pliants.

Les roues de 20 pouces sont visibles sur la majorité des vélos électriques : classiques, cargos et pliants. Elles se démarquent par leur légèreté et leur robustesse.

Les roues de 24 pouces sont destinées pour les gabarits de 1m50 et plus. Elles procurent un équilibre maximal, un confort optimal et une meilleure homogénéité du vélo.

Les roues de 26 pouces s’adressent aux VTT électriques. Elles sont parfaites pour réduire le centre de gravité et garantir une bonne cohésion entre le cadre et les roues.

Les roues de 28 pouces sont les plus grandes et les plus confortables. Elles équipent les premiers modèles de VAE ainsi que la plupart des VAE de routes.

Les freins

L’anatomie du vélo électrique révèle un élément capital, qui est le système de freinage. Il garantit à la fois la sécurité et le confort du cycliste. Habituellement, le freinage est associé à la puissance et à l’usage du vélo. Un vélo de ville nécessite un freinage de qualité qu’un vélo de randonnée puisque la fréquence de freinage est plus élevée en ville.

Pour cela, il est important de choisir le bon système de freinage selon le type et l’utilisation du vélo électrique.

Sur le marché, on peut trouver des freins à disques, des freins à patins V-Brakes, et des freins tambours Rollerbrakes. Chaque catégorie de freins présente des sous-catégories. Pour les freins à disques par exemples, vous avez le choix entre les modèles mécaniques et les modèles hydrauliques. Pour les freins à patins, on retrouve des versions mécaniques et des versions hydrauliques. Et pour les freins tambours, les cyclistes choisissent entre les freins à tambours classiques, les freins à tambours Rollerbrakes, et les freins dans le moyeu rétropédalage.

Les transmissions ou l’option de vitesses

Le système de vitesse ou la transmission est une des pièces mécaniques du vélo électrique. En pratique, on choisit la vitesse idéale selon le rythme qu’on souhaiterait adopter.

Le choix de la transmission dépend également du type de motorisation intégré et bien évidemment de l’usage du vélo électrique.

Les fonctionnalités liées à cette transmission permettent par ailleurs de réguler la puissance du moteur et d’optimiser ainsi l’autonomie du vélo.

Les deux types de systèmes de vitesse sont la transmission par dérailleurs et la transmission par moyeu à vitesses intégrées.

L’ordinateur de bord

L’anatomie d’un vélo électrique se compose d’un ordinateur de bord ou d’un display. Placé sur le guidon, ce petit appareil est équipé d’un écran LCD et de plusieurs fonctionnalités.

Les displays les plus basiques permettent d’accéder aux fonctions de base, telles que l’autonomie, la vitesse du vélo, la distance parcourue, etc. Les displays derniers cris proposent des fonctionnalités plus avancées, comme le GPS, le bluetooth et la connexion sur internet. Ils disposent d’un écran intuitif avec des fonctions tactiles et une meilleure lisibilité des données.

Ce composant offre de nombreux avantages. Non seulement il est très pratique pendant les déplacements mais il permet aussi d’améliorer le confort du cycliste.

Grâce à l’écran, le cycliste peut sélectionner le mode de conduite qu’il souhaite : Eco pour avoir de l’autonomie, Moyen pour circuler correctement en ville, ou Turbo pour les sorties sportives.

Le guidon

On oublie souvent de parler du guidon alors qu’il constitue un des points clés du vélo électrique. Rattaché au cadre et servant de support pour l’ordinateur de bord, le guidon influe sur le confort du cycliste et sa position de conduite.

Le choix du guidon dépend principalement de la morphologie et des mensurations de l’utilisateur du vélo. Puis, il repose également sur la pratique de chacun.

Généralement, le vélo électrique est pourvu d’un guidon incurvé vers le pilote procurant un confort accru et un contrôle optimal du vélo. Avec cet aspect, il peut accéder rapidement aux commandes, et notamment du display.

En ce qui concerne la pratique, le guidon choisi sera gage de sécurité et de maniabilité. Pour cela, il est crucial de calculer à l’avance l’envergure du cycliste ou son rapport entre les bras et les bustes. Ensuite, il devra faire un test pour vérifier si la configuration du guidon convient parfaitement à sa posture.

Le porte-bagage

Au même rang que le cadre et la fourche, le porte-bagage représente un des éléments majeurs de l’anatomie d’un vélo électrique. De plus, il peut endosser plusieurs fonctions : soit pour soutenir la batterie, soit pour porter les bagages.

Les porte-bagages d’un VAE se présentent souvent en structure mince et fine, mais lorsqu’il s’agit de soutenir une charge lourde, ils se révèlent être solides et bien robustes. Leur aspect a été pensé pour s’adapter aux différents paniers, caisses ou sièges vélo enfant.

Toutefois, pour garantir votre sécurité, il est conseillé de prendre en compte de la charge maximale que peut supporter votre porte-bagage. Les modèles classiques conviennent normalement à un poids oscillant entre 15 et 25 kg.

Par ailleurs, il est important de souligner que plus la charge est lourde, plus le poids du vélo est imposant et plus il perdra en autonomie.

L’astuce pour mieux répartir le poids est de rajouter un autre porte-bagage, spécialement si vous comptez rouler avec des marchandises lourdes. Pour cela, il faudra chercher un porte-bagage bien adapté à votre modèle de vélo. Demandez auprès de votre vendeur de vélo ou de la marque si c’est possible. Vous trouverez surement un porte-bagage compatible avec votre VAE.

Puis, il faut vous assurer que vos deux-roues disposent de systèmes d'œillets pour rattacher le nouvel accessoire de portage : sur la fourche pour les porte-bagages avant, ou au niveau de l’axe de la roue arrière pour les porte-bagages arrières.

Les composants électroniques du VAE

Dans l’anatomie du vélo électrique, il existe quelques composants électroniques lui permettant de rouler convenablement. En principe, ils ont pour rôle de recevoir et de transmettre les informations, et de réguler l’énergie indispensable à la performance du vélo électrique.

Le premier composant électronique du VAE est la commande de motorisation. Elle sert à piloter l’assistance et à activer certaines fonctionnalités. Cette commande se place habituellement à côté de l’ordinateur de bord. Il faut faire très attention dans sa manipulation car au cas où elle se casse, il faudra aussi remplacer votre écran de bord.

Le deuxième composant électronique du vélo électrique est le capteur. On distingue trois sortes de capteurs : le capteur de couple, le capteur de vitesse et le capteur de rotation. Ces trois systèmes sont reliés étroitement à la motorisation afin d’équilibrer la puissance et l’intensité du pédalage assisté.